L’exercice réduit le risque de décès prématuré. Ce n’est pas nouveau. Ce qui est nouveau cependant, c’est qu’augmenter l’activité réduirait davantage ce risque.
Combien faut-il en faire ?
On recommande habituellement de faire 150 minutes d’activité physique modérée, ou 75 minutes d’activité rigoureuse par semaine, mais ces normes ont récemment été remises en question. Les nouvelles recommandations, qui s’appuient sur des recherches publiées dans la revue Circulation de l’Association américaine des maladies du cœur en juillet, passent de 150 à 300 minutes d’activité modérée, ou de 75 à 150 minutes d’activité vigoureuse par semaine.
Parmi les activités modérées, on retrouve la marche rapide, la danse, l’aquagym, ou toute autre activité au cours de laquelle on est capable de parler. Les exercices intenses comprennent la course, le vélo, ou d’autres exercices pendant lesquels il devient difficile de maintenir une conversation.
Constats intéressants
Suite à une étude menée à l’Université de Harvard avec plus de 100 000 participants sur une période de 30 ans, les chercheurs ont découvert que les adultes qui dépassaient de deux à quatre fois le niveau normal d’activité recommandé présentaient un risque beaucoup moins élevé de développer une maladie cardiovasculaire ou tout autre problème cardiaque.
Les athlètes qui avaient pratiqué plus de quatre fois la quantité d’exercices recommandée par semaine ne constatèrent pas d’effets bénéfiques additionnels sur la santé.
Des études antérieures avaient démontré que pratiquer une activité aérobie à haute intensité sur une longue durée, comme un triathlon, un marathon et le cyclisme de longue distance, pouvait avoir des effets cardiovasculaires indésirables. D’après les nouvelles recherches, cela ne semble pas être le cas.
Selon cette étude, faire 300 minutes d’activité modérée, ou 150 minutes d’exercices vigoureux par semaine, ou une combinaison des deux, offre plus d’avantages pour la santé.
Intensifier l’activité physique
Nous savions que faire régulièrement de l’exercice réduisait les risques de décès prématurés liés à une maladie cardiovasculaire. Nous savons maintenant qu’augmenter l’intensité des exercices, de modérés à vigoureux, ne peut pas nuire.
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